Un village de toiles a pris racine au cœur de la ville. C’est le petit matin. Il fait très froid. Des têtes surgissent tour à tour de ces toiles de tentes et ne paraissent pas du tout pressées de sortir. Peu à peu d’autres tentes viennent s’agglutiner autour d’elles.
Bientôt les médias s’intéressent à cet événement, suivis pas des célébrités engagées et soucieuses de leur image de marque. Mais il semble que les autorités ne l’entendent pas de cette oreille. Car elles voudraient bien faire évacuer ce « cirque ». C’est sans compter sur les « campeuses » ou « campeurs » qui n’en font qu’à leur tête et poussent les chalands à faire leurs humanités. Humanités qui jaillissent toujours à la suite d’un mot magique : Ubuntu ! « humanité aux autres. » quoi ! Bien sûr, toute ressemblance avec des personnes, des situations ou une quelconque apparence de vérité serait fortuite et complètement stupide. C’est là tout simplement le fruit d’une imagination débridée d’un auteur. Cette pièce est un amusement, un jeu, alors amusons-nous, même si au bout du compte, nous grinçons des dents.
Ah oui ! Oubountou aux comédiens et aux spectateurs.